Blitzkrieg France vs Allemagne 23 février 2019
Petite partie 1940 avec Dimitri et Benoit, et moi en arbitre / démonstrateur ce samedi Le scénario était très basique (même si je l’avais un peu habillé, le situant en Belgique le 12 mai 1940 lors de la prise de contact entre la 5e DLC et le PzKorps de Guderian), c’état rentrez dans ce qui arrive en face et faites en de la chair à pâté (ou à saucisse, selon le camp joué). La partie devait durer 12 tours,chacun plaçait se forces à 30 cm de son bord de table, mais le Français pouvait placer sa MMG et son canon antichar, retranchés, à 60 cm. 1 PV par bâtiment, et 1 PV par section ou char sorti par le bord français pour l’Allemand. Basique, on vous dit…
Bref, voici la carte :
Bref, voici la carte :
En vert clair, du terrain dégagé, en vert foncé, des bois denses. Les bâtiments en gris, les carrés verts sont des haies entourant des champs labourés ou longeant les routes (en noir), il y a un mur bas autour de l’église et un autre entourant le parc du grand bâtiment (bois clairs).
Allemands : une Cie d’infanterie vétéran / confiant, avec 1 MG 34, un fusil antichar et un Pak 36 tracté par camion. Une section de 2 Panzer I.
Français : une Cie d’infanterie vétéran / confiant, avec 1 mitrailleuse Hotchkiss et un canon de 25 mm tracté par camion. Une AMR 35 ZT version HMG.
Le placement en double aveugle – l’avantage d’avoir un arbitre - est fait sur carte avant de placer ce qui se voit. Au 1er tour, il n’y a rien mais ça ne va pas durer ! Très vite, on se découvre, et très vite ça fait mal . 1er sang au Français, la section allemande sur le flanc droit est hachée par la mitrailleuse Hotchkiss, et perd 2 escouades directement, la 3e est clouée et démoralisée. Le Panzer I adjacent ouvre le feu sur la section française dans le bois en face, et les clouages apparaissent là aussi. Mais sur ce flanc, l’Allemand est en difficulté, d’autant plus que l’AMR 35 HMG vient à la rescousse…
Sur le flanc gauche, le pak 36 et un Panzer I
Sur le flanc droit, la Hotchkiss se distingue
Mais ailleurs, les choses sont bien différentes : le joueur français a mal compris mon explication – sans doute pas assez claire - du terrain, et ne s’est pas assez étendu : au lieu de tenir le mur du parc et le grand bâtiment , ce qui nécessitait d’envoyer la section centrale dans le bâtiment et celle de gauche le long du mur, le Français envoie la section de gauche dans le bâtiment et laisse celle du centre devant l’église. Le 25 mm tire un coup, et rate le Panzer I, et la section française de gauche commence son long martyre sous le feu de 2 sections allemandes et du Panzer I…
La section centrale française, clouée devant l'église
L'AMR engage son duel avec le Panzer I, sans succès...
Le combat bascule alors en faveur des Allemands : si le Pak 36 est détruit dans son duel avec le 25 mm, l’infanterie française est massacrée : sur le flanc droit le chef est tué. Au Sur le flanc gauche, 2 escouades sont détruites dans le bâtiment, et les Allemands se préparent à donner l’assaut. Au centre, le capitaine et le chef de section sont détruits. En échange, une escouade est détruite dans la section allemande du centre. L’AMR avance pour affronter, sans succès, le Panzer I. Tout semble alors perdu pour le Français
L'infanterie allemande se prépare à l'assaut dans le parc
Mais les choses changent spectaculairement : la mitrailleuse ouvre le feu sr le bâtiment du centre et détruit le chef de section : une deuxième section allemande est quasi détruite, ce qui équilibre la destruction des forces françaises sur le flanc gauche (et la perte résultante du bâtiment). L’AMR réussit enfin à en finir avec le panzer I ; non sans que celui-ci ait détruit le canon de 25mm qui s’était avancé, ainsi que les 2 escouades dans le bois. L’AMR peut enfin achever la section allemande derrière la haie. Mais les choses basculent à nouveau : la section du centre est détruite, seule une escouade survit en s’abritant dans l’église. Le Français a subi trop de pertes (9 plaquettes sur 10, et le canon de 25) et doit abandonner la lutte. L’Allemand déplore la perte de 5 plaquettes, du canon de 37 et d’un panzer I : victoire chèrement acquise.
L'AMR est venue à bout du Panzer I, mais c'est trop tard
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