PanzerKampfWagen I

Pzkie 09

 

Le Panzer I (ou PanzerKampfWagen I, véhicule de combat blindé de son nom complet) est le premier char de combat de l'armée allemande : les 150 premiers exemplaires en furent commandés en 1933, immédiatement après l'accession d'Hitler au pouvoir, alors même que l'armée portait encore le nom de Reichswehr qu'elle ne devait changer en celui de Wehrmacht que 2 ans plus tard. Ce qui implique bien sûr que les recherches et le développement du char ont commencé bien avant qu'Hitler ne devienne chancelier : en fait, dès 1930, en complète violation avec le traité de Versailles, le service d'armement de la Reichswehr confia à la firme Krupp le soin de réaliser un char de 3,5  tonnes armé d'un canon automatique de 20 mm et capable d'atteindre une vitesse de 45 km/h avec une autonomie de 200 km. L'armement fut modifié en 2 mitrailleuses, ce qui permit d'augmenter le blindage (là, le degré de protection de ce premier projet laisse rêveur quand on regarde l'extraordinaire vulnérabilité du char achevé dès le début de la guerre...)

 

Au total, 1500 Panzer I furent construits, qui prirent part, avec des fortunes diverses, à toutes les campagnes de la Wehrmacht au début de la guerre, et ce magré la minceur du blindage (13 mm maximum) , l'insuffisance de l'armemnt (2 mitrailleuses incapables de traiter même un FT 17 hors d'âge), et l'archaïsme de la conception (comme dans les chars  français, le chef de char est un homme orchestre qui doit commander, actionner et ravitailler les 2 mitrailleuses, et acquérir les cibles). Face à des troupes mal pourvues en moyens antichars, le Panzer I n'a que peu de difficultés : en Pologne, au Danemark, en Norvège, sa mobilité lui permet de manoeuvrer rapidement pour accabler de ses 2 mitrailleuses - plus que suffisantes dans ce cas là - des fantassins sans réels moyens de défense. La situation change avec la campagne de France, où seule l'exemplaire coordination char/Stuka permettra aux Panzer I de se tirer du mauvais pas de la rencontre de blindés ou de moyens antichar alliés. Après 1940, le Panzer I participe encore aux campagnes des Balkans, de Grèce et de Russie, et même de Libye, mais il s'y montre désormais totalement dépassé et se verra par la suite confiné aux arrières, à l'entraînement et à des fonctions de conte-insurrection

 

 Le chassis fut toutefois, et cela très tôt dans la guerre, utilisé pour diverses conversions.  On peut citer le PanzerJäger I, armé d'un excellent canon AC tchèque de 47 mm, et qui sera responsable de la mise hors de combat de près d'une centaine de chars français, le Bison, armé d'un obusier de 150 mm SIG 33, et le Panzerbefehlswagen I de commandement, illustré ci dessous :

Pzkie 03

 

La maquette S-Models

Elle est du type "fast build" et les chenillages, monobloc, viennent se coller parfaitement sur les flancs de la caisse. Attention toutefois à la barre qui se place à l'extérieur des roues, elle est fragile et les picots qui permettent de la positionner correctement sont minuscules. Attention aussi aux canons des mitrailleuses; si fragiles! Comme d'habitude chez S-Models, la maquette bénéficie de photodécoupe - ici une partie de l'outillage et la grille de protection de l'échappement - qui rehaussent bien le rendu final. A noter, l'excellente gravure des chenilles et des trains de roulement  bien visible sur les photos, quand on pense que tout ça est moulé en une seule pièce, on se dit que le moulage de maquettes en plastique a bien progressé en quelques décennies.

 

Le PanzerBefehlsWagen I

Lui aussi est de chez S-Models. Il est du type tardif reconnaissable au tourelleau surélevé. Pas de problème particulier, le montage est encore plus simple que pour la version de base. A  noter qu'il sera nécessaire d'évider le toit du char si vous collez les trappes du tourelleau en position ouverte pour y glisser un chef de char comme je l'ai fait, car S-Models n'a pas jugé bon de laisser cette option à la base.

Pzkie 11

Pzkie 10

Ajouter un commentaire

 
×